Le racisme ordinaire

J’avais commencé, il y a très longtemps de cela, un article commentant des remarques tout à fait désobligeantes que je me prends régulièrement depuis que je suis petite. Il aurait pu être presque terminé, si ce n’est que je l’ai écrit un jour où je devais être particulièrement énervée, et le ton ne me plaisait pas. J’essaie à présent de calmement vous livrer un petit bout de ma vie, pas toujours drôle à vivre, et difficile à comprendre pour les personnes à qui cela n’arrive(ra) jamais.

Si j’ai envie depuis longtemps d’écrire un tel article, ce n’est pas pour me plaindre ou pour stigmatiser les personnes qui me font ces remarques. C’est plutôt pour essayer de vous faire comprendre combien certains commentaires, qui paraissent peut-être totalement inoffensifs, peuvent être pesants, vexants, problématiques. Il est possible que vous retrouviez vous-mêmes certaines phrases que vous avez pu dire dans le passé : ça ne fait pas de vous des monstres incorrigibles, mais j’espère que mon article vous fera comprendre en quoi vous avez été maladroit.es, et éventuellement que vous ne recommencerez pas 😉

Au commencement, il y avait une Anousha, qui avait d’indien le prénom, la couleur de peau, l’amour des saris et la tolérance aux épices et qui avait de français à peu près tout le reste. Une Anousha toujours très fière de ses deux cultures et qui n’hésite pas à les revendiquer, mais une Anousha qui parfois aimerait qu’on lui fiche la paix à ce sujet, quand on lui sort des remarques comme…

« Tu viens d’où ? Non mais tu viens d’où VRAIMENT ? »

Le problème : Je suis obligée de la mettre en premier car c’est une question très problématique ! Evidemment, vous entendez mon prénom, vous voyez ma tête, vous vous dites « hum, il y a un truc chez elle ». Got it. Je serais sûrement curieuse de moi-même à votre place. Deux choses ici cependant :

  1. Il y a façon et façon de demander. Quand quelqu’un me demande d’où je viens, je réponds toujours « de Tours ». Parce que, hey, c’est là d’où je viens ! J’y suis née, j’y ai grandi, j’y ai fait toutes mes études. Avant Toulouse, Tours était la seule et unique ville de France où j’avais vécu, car je n’avais habité qu’à l’étranger sinon. Tours, c’est presque toute ma vie ! Alors quand je réponds « de Tours » et qu’on me regarde comme si j’avais dit la plus grosse blague du monde, et qu’on me fait limite un petit clin d’oeil avec un petit coup de coude, en mode « hey, tu peux pas me tromper, moi je sais que tu viens pas vraiment de Tours »… Ca me met toujours de mauvaise humeur !
  2. Me poser cette question dès qu’on se rencontre c’est extrêmement réducteur. En réalité, aucune de mes amies ne m’a posé cette question, car quand je sympathise avec quelqu’un ça finit toujours par arriver sur le tapis absolument naturellement ! Les gens qui me demandent ça sont 99% des personne que je ne reverrai jamais…

La solution : 1. Si vous voulez savoir pourquoi j’ai la peau mate, me demander si j’ai des origines, c’est déjà largement mieux. Ou bien vous avez de la chance, mon prénom étant étranger, vous pouvez facilement me demander de quelle origine est mon prénom, ce qui est beaucoup moins délicat ! Et 2. A moins qu’on ne soit amené.es à se voir, vous n’avez pas vraiment besoin de savoir quelles sont mes origines, c’est juste bizarre… donc attendez donc qu’on apprenne à se connaître et là je serai tout à fait ouverte à discuter de ça !

Mon amour pour la baguette, le fromage, la rillette (de Tours) et le saucisson
prouve plus que tout mon potentiel français.

« Tu ne ressembles pas à une Française »

Le problème : Bim ! La petite phrase qui te fait sentir chez toi ! C’est un problème tout d’abord car je suis Française (et que ma famille est Française depuis des générations, si on veut jouer cette carte, on peut !) et que la France est mon pays. C’est un problème également car ça insinue donc qu’il y a une Française type, qui évidemment ne me ressemble pas, et que donc je n’aurais pas ma place ici.

La solution : ne pas être con heuuu honnêtement évitez juste complètement ce genre de jugements absolument conservateurs et blessants et ça ira mieux.

« Tu ne ressembles pas à une Indienne » ou « Je pensais que t’avais des origines mais JAMAIS j’aurais dit que t’étais Indienne »

Le problème : Bon hé bien, je ne ressemble pas à une Française, ce que je suis, ni à une Indienne, ce que je suis aussi, du coup… donc… je ressemble à… rien ? Là vous me direz « non mais en même temps, tu n’as pas besoin de ressembler à quelque chose ! ». Et je vous répondrai que si, un peu, en fait. Representation matters, je vous jure que c’est pas des conneries. Quand on s’entend dire qu’on ne ressemble à aucune des personnes des deux pays auxquels on pourrait s’identifier, on se demande forcément où on en est. En tout cas, moi, je le fais. L’autre problème là-dedans c’est que l’Inde est un pays énorme avec beaucoup de gens différents et des couleurs de peau et d’yeux différentes, et je vous jure que les Indiens me reconnaissent, eux 😉

La solution : voir ci-dessus, et parfois ne dites pas tout ce que vous avez envie de dire 😉 Oh puis regardez plus de films indiens, comme ça ça vous donnera une idée d’à quoi on peut ressembler là-bas…

Quand t’es dans une école primaire avec seulement deux autres métisses et que tu grandis avec 0 représentation mais que t’es la meuf la plus mimi de tous les temps.

« L’été je suis aussi bronzée que toi ! »

Le problème : cette couleur, c’est ma vraie peau. Genre, toute l’année toute la journée. Ca ne s’appelle pas du bronzage, c’est juste ma carnation comme dirait ma copine Clarisse (dédicace si tu me lis). Bien sûr, l’hiver je suis plus claire, l’été je suis plus foncée. Et je peux bronzer aussi, évidemment (on me pose la question parfois !)…

La solution : si vous tenez absolument à parler de ma magnifique couleur de peau, je ne peux pas vous en empêcher, moi aussi je la trouve très belle ! Mais parlez-moi de ma peau, pas de mon bronzage 😉

« Tu as de la chance, tu es bronzée toute l’année ! » 

Le problème : un peu le même que ci-dessus ! Mais j’ai mis cette phrase à part pour rappeler un fait absurde : dans certains pays asiatiques (je ne les connais pas tous donc je ne veux pas dire « en Asie »), avoir la peau foncée est mal perçu. Plus on a la peau claire plus on se rapproche des standards de beauté. Il existe des crèmes pour s’éclaircir la peau, on se protège un maximum pour ne pas prendre de soleil. Moi je suis déjà trop foncée pour être belle ! Et dans les pays occidentaux ? C’est la course au teint hâlé, mais pas trop (faut pas passer pour un.e basané.e non plus). Alors, est-ce que j’ai de la chance ? Rappelez-vous que quand certaines personnes bronzent et atteignent un taux extrême de sexitude, d’autres ont juste la peau mate toute l’année et se prennent des remarques racistes à longueur de temps.

La solution : à nouveau, faire la différence entre peaux mates et bronzage… et ne pas oublier que votre bronzage est éphémère et que vous n’aurez jamais les fameuses remarques dont je parle…

I was born brown! Mini Anousha et son Pépé

« Tu parles indien ? »

Le problème : bon ok je sais que là ça peut faire débat car tout le monde ne sait pas que l’indien n’est pas une langue, car l’Inde en a… entre 18 et plus de 200, selon les façons de compter ! Pour info la langue de maman c’est donc le tamoul.

La solution : se renseigner 🙂

« C’est dommage que tu ne parles pas tamoul. » 

Le problème : le jugement, encore et toujours, le jugement !

La solution : ne pas juger, encore et toujours, ne pas juger !

« Ah oui tu es hindoue ! »

Le problème : j’ai bien envie de dire « l’ignorance », à ce stade-là de l’article je ne suis plus à ça près. Piqûre de rappel donc, être hindou.e ça vient de la religion hindouisme. Tou.te.s les Indien.ne.s ne sont pas hindou.e.s et tou.te.s les hindou.e.s ne sont pas Indien.ne.s.

La solution : heu, se renseigner, encore ?

« Tu es vraiment exotique ! »

Le problème : je ne suis pas un fruit.

La solution : ne pas me prendre pour un fruit ?

« J’ADORE l’Inde, les gens sont tellement beaux, c’est un pays plein de couleurs ! »

Le problème : la généralisation ! Evidemment que vous avez le droit d’aimer l’Inde, ou de la détester. Mais avec ma famille avec le temps on a appris à se méfier de certain.e.s « Indophiles » pour qui l’Inde se résume à la spiritualité, au yoga, aux couleurs des vêtements traditionnels et aux enfants aux grands yeux noirs. L’Inde c’est un TAS de choses, bonnes et mauvaises, magnifiques et terrifiantes, incroyables et insurmontables. Pour moi l’Inde c’est ça, ce pays si familier et si lointain à la fois.

La solution : au risque d’enfoncer des portes ouvertes, je vous dirais… ne pas généraliser, encore moins par rapport à un tel pays de contrastes !

Moi quand je me rends compte que les mentalités changent tellement lentement

***

Attention : cet article, ce sont mes sentiments par rapport à la question. Ce n’est pas le point de vue de toutes les personnes métisses du monde entier ! Certain.e.s vont être bien moins sensibles, d’autres encore plus : chacun.e vit ses origines d’une manière différente ! Je ne demande pas aux gens que je rencontre de marcher sur des oeufs en permanence, mais juste de me respecter un minimum et d’éviter les préjugés.

Personnellement, comme je l’ai dit et comme vous le savez si vous me connaissez un peu, je suis très fière de mon côté indien. Je sais que je n’ai pas la peau blanche, je me vois tous les jours ! Mon souci ce n’est pas ça : c’est simplement que ces remarques « innocentes » sont en réalité vraiment blessantes quand on les entend toute notre vie. Être métisse c’est génial, tout le monde me le dit tout le temps : mais parfois ça a l’air encore plus génial quand on ne le vit pas 😉

Je vous ai mis les remarques que je me coltine le plus régulièrement depuis toujours, mais sachez qu’il est arrive également qu’on me dise que je parle très bien français, ou qu’on me demande si je parlais français, ou quand je rentrais dans mon pays. Le dernier commentaire marquant venant d’une bien brave dame blanche de peau à qui je demandais où était l’entrée de la Préfecture et qui m’a naturellement répondu « ce n’est pas ici pour faire vos papiers ». Ah, douce France, cher pays de mon enfance.

Pour finir en beauté je vous laisse sur ces deux vidéos qui résument parfaitement mon point de vue.

J’ai hâte d’avoir vos réactions à ce sujet 😉

(Et oui cet article est sponsorisé par des photos de moi petite, je trouvais que ça rentrait bien dans le thème, non ?)

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10 commentaires sur “Le racisme ordinaire

  1. Ce qui est hallucinant, c’est que malgré les remarques désobligeantes que j’ai régulièrement depuis l’enfance comme quoi nous ne ressemblons absolument pas, que toi, Sacha et maman oui en effet, vous « faites indiens » (tu la captes, l’insulte sous-jacente qui estime que tu n’es vrai dans aucune de tes identités ?), j’ai exactement les mêmes réflexions que toi. Difficile parfois de se construire, de se voir, s’identifier. Difficile de ne pas non plus passer pour quelqu’un qui se pavane. Alors malgré l’exaspération, les petites blessures pour l’ego, j’essaie d’être fière de susciter toutes ces interrogations, mêmes si j’aimerais qu’elles s’expriment mieux et moins souvent.

    Gimme five sis’, I know what you mean! 😘

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    1. Ce que je trouve incroyable c’est qu’apparemment Sacha n’a pas souffert de ça, lui… Des fois je me demande quand même dans quoi j’embarque notre futur enfant, question identité il/elle sera pas aidé.e !

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  2. Je suis choquée de lire que des gens ont pu te faire ce genre de remarques sans se rendre compte de leur absurdité ! On sait quand même bien que le français cliché blanc n’est pas une généralité ! Sans être une terre d’immigration aussi forte que les USA ou le Canada, il y a quand même eu différentes vagues de migration en France dans l’histoire qui ont fait qu’on a atteint une certaine mixité de couleurs de peau ! Et que les gens pensent que, bien que tu sois née en France et ait été élevée dans la culture française, tu n’es pas vraiment d’ici parce que tu ne ressembles pas à « une française », ça me dépasse… Je comprends parfaitement ta colère devant ce genre de remarque ! Et je n’avais jamais envisagé qu’être une petite fille à la peau mat dans une école où 90% des élèves ne te ressemble pas pouvait être compliqué pour le manque de repère, de modèle etc… Tu fais vraiment bien de parler de ce sujet-là et il me fait beaucoup réfléchir car j’ai une nièce de 3 ans qui est franco-brésilienne (le papa est mon frère et ma belle-soeur est brésilienne) et qui grandis actuellement en France (je ne sais pas s’ils ne vont pas retourner au Brésil à un moment donné dans leur vie ^^) et je me demande si elle va passer par les mêmes choses que toi ou pas… Petit détail à la con : ses parents ont galéré à lui trouver une poupée qui n’est pas blanche aux yeux bleus mais qui lui ressemble (eh oui car elle est absolument adorable avec sa peau mat, ses longs cheveux bouclés et ses grands yeux noirs !) ! Et je n’imagine pas la confusion dans sa tête de voir tout le monde autour d’elle qui ne lui ressemble pas vraiment… En même temps, je trouve cela tellement génial de connaître 2 cultures différentes, cela crée des personnes tellement plus riches à mon sens !
    Mais je comprends parfaitement ce problème d’identité quand tu dis que les gens te demandent d’où tu viens « vraiment », alors qu’ils n’iraient pas le faire pour quelqu’un qui n’a pas la peau foncée…
    Soit dit en passant, les photos de toi bébé sont absolument adorables ! La dernière est complètement dingue, c’est une photo de concours !!

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    1. Oui c’est assez dingue que certaines personnes se permettent ce type de remarques, qu’on pourrait penser assez arriérées ! Je pense que la façon de vivre son métissage dépend de chacun.e donc je ne sais pas comment ta nièce gérera ça, il se peut qu’elle n’ait aucun souci ! Mes frères n’ont pas le même rapport par exemple. Et je pense que l’endroit où on grandit joue évidemment beaucoup. Je me pose déjà beaucoup de questions pour plus tard quand on aura un enfant à 3 origines !! ^^’
      Hahaha merci pour les photos, j’avoue que je les adore 🙂

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  3. Merci pour ton témoignage… l’Indophilie comme tu dis, c’est vraiment omniprésent je trouve, en France et probablement ailleurs. Et toujours avec un tas de clichés, le yoga, la spiritualité… et le rapport aux animaux pas mal fantasmé, qu’on retrouve beaucoup dans la cause animale !

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    1. Oui c’est exactement ça !! Les couleurs, la gentillesse et la beauté en Inde sont des concepts dont les gens me parlent souvent… Pour moi c’est beaucoup plus complexe que ça ! Et d’ailleurs quand je rencontre quelqu’un qui connaît vraiment bien l’Inde le discours est différent.
      Quant aux animaux c’est marrant ce que tu dis car j’ai l’impression que peu de personnes savent qu’une grande partie de l’Inde est végétarienne, par contre tout le monde a en tête le cliché de la vache sacrée !

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  4. Cet article est nécessaire – on devrait le diffuser partout, MERCI de partager toute ton expérience sur le sujet du racisme ordinaire – et je pense que finalement, tant qu’on est prêt.e à le faire, on gagne à s’exprimer sur le sujet – ça permet de remettre l’église au milieu du village et de mettre un peu le nez des gens dans leur propre caca (ça ne fait pas de mal une fois de temps en temps !).
    Je suis effarée de toutes les choses qu’on peut te dire au quotidien (non mais c’est quoi cette histoire d’exotisme ??? WTF tu n’es pas une papaye 😆 !! Et puis vis-à-vis du fait que tu ne parles pas Tamoul – OSEF quoi, tu fais ce que tu veux 😯 Je suis française d’origine polonaise, ma maman parle couramment le polonais, pas moi – et le monde a l’air de continuer à tourner).
    Comme dit Irène dans son commentaire ci-dessus, c’est super intéressant que tu évoques l’Indophilie- c’est quelque chose sur lequel je n’avais pas mis de nom – mais tu l’as très bien fait !! Et ce principe marche avec toutes les origines possibles, ça serait comme de dire à un.e Mexicain.e « Oh c’est super, j’adore les fajitas, la tequila et les sombrero » – mais punaise, sortez un peu de chez vous !
    Bref, encore merci pour ce partage essentiel ❤
    De l'amour et des bonnes ondes à la plus sympathique des Tourangelles que je connaisse !

    PS: je te trouve très très très chouchou sur ta photo de couverture 😀 Cette bouille !! Je fonds !

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    1. Merci beaucoup Manon ! Comme l’écrit ma sœur plus haut, c’est pas toujours facile d’en parler sans paraître prétentieuse ou sans qu’on se dise « oh c’est bon tu exagères, c’est pas méchant ce qu’on te dit ! ». Car en effet, rien n’est « insultant », on ne m’a jamais traitée de sale Indienne ou craché au visage. Mais c’est vraiment le phénomène sur le long terme, et le fait que ça remet en question toute ton identité – ce qui n’est pas rien ! J’ai des moments où je me demande vraiment qui je suis et dans quel état j’erre ^^ Longtemps j’ai cru que jamais on pourrait me trouver belle car j’étais différente… Ça peut paraître con mais bon !
      Pour le tamoul c’est le côté « t’es passée à côté de l’occasion de savoir parler une langue ! » car le multilinguisme est à la mode ! Je suis 100% pour l’apprentissage des langues évidemment, mais je comprends aussi complètement le choix de ma mère. Et ma famille proche parlant français je n’ai jamais eu besoin du tamoul, j’imagine que c’est pareil pour toi et le polonais. Peut-être que les gens croient que je ne peux pas parler avec ma famille 😀
      Le truc de l’exotisme laisse tomber, une fois on m’a tripoté les cheveux en disant qu’ils étaient exotiques… Ça me fait penser que j’ai pas noté de remarques sur les cheveux ici, ou sur le fait qu’on m’appelait Pocahontas à l’école et que je m’échinais à dire « mais c’est pas les mêmes Indiens !!!! » 😭😭😭

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      1. Roh la la les Roberto qui sortent de leur cambrousse quoi 😀 Pocanhontas…Vous reprendrez bien un peu d’histoire américaine ^^
        Je n’avais pas lu le commentaire de ta soeur, mais en effet, je comprends que ça puisse être difficile de rentrer dans le débat sans que les gens ne se braquent. Parce qu’on a beau dire, en France, s’entendre dire qu’on est raciste OUILLE OUILLE OUILLE, ça passe encore mal sur le CV, même si de plus en plus assument – à mon désarroi total…En fait, c’est un peu comme si dire « euh attention, là, c’est raciste ce que tu me dis » nous faisait subitement nous regarder dans le miroir et qu’on détestait ça. Mais MERDE, on peut accepter les critiques, travailler sur soi et changer ces mauvais comportement si on en a vraiment envie.
        C’est comme si les gens arrivaient à retourner à la honte et à vous la transférer quand vous faites une remarque…je trouve ça terrible et grave. ça me désole dans ce monde parfois…

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  5. Non mais j’hallucine complètement là… Les gens sont graves quand même. Le coup de la dame de la Préfecture, ça m’a achevée. Bon, je ne sais pas trop quoi te dire, si ce n’est « Force et honneur ! » Et tes photos d’enfance sont trop mignonnes ! J’aime beaucoup celle avec ton Pépé et la suivante…
    Bises 🙂
    Aurélie.

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