Lanzarote, Canaries : Mirador del Rio, Cueva de los verdes, Jameos del Agua, Jardin de Cactus

Prêt.e pour en prendre à nouveau plein les yeux ? On replonge dans mes notes de voyage à Lanzarote !

On passe rapidement par Teguise à nouveau, pour faire un tour à l’office de tourisme. La ville a un tout autre air sans son marché, et après quelques gouttes de pluie !

Sur la route

On commence la journée à Haria où on visite la maison de Cesar Manrique, l’artiste le plus connu de Lanzarote.

Natif de l’île, César Manrique y retourne y vivre en 1966 et y apportera des transformations visionnaires. Lanzarote n’est alors pas du tout touristique et pourtant Manrique saura développer son potentiel avant l’heure.

Sa demeure se visite pour 10€, our 15€ si vous prenez le billet combiné avec la fondation où sont exposées ses oeuvres (où on ira plus tard dans le séjour). Je n’étais pas spécialement convaincue en arrivant – visiter la maison d’un artiste dont je n’avais jamais entendu parler, bon… Mais au final j’ai été bluffée par la beauté et l’ingéniosité de la maison (j’y ai trouvé la salle de bains de mes rêves ! Malheureusement les photos étaient interdites). Le reste de nos visites sera marqué par l’artiste, et plonger dans son univers dès le début du séjour était une très bonne idée.

Le village d’Haria

Après déjeuner, on se rend au Mirador del Rio, connu comme le plus beau point de vue de l’île et construit par Manrique. C’est une étonnante création architecturale qui se fond dans son environnement (on ne le voit d’ailleurs pas de l’extérieur, seulement) et le sublime. Manrique était amoureux de la nature et puisait son inspiration dans les incroyables paysages de son île. On sent son respect et sa passion de l’île dans toutes ses oeuvres.

La route pour arriver au Mirador

L’intérieur du Mirador – on peut s’y poser manger un bout / boire un coup.

Et l’extérieur, juste wohhaaooo. L’île d’en face s’appelle Graciosa. On peut y accéder en ferry et on a failli le faire, mais le prix nous a dissuadés. Sur place, moins de 700 habitants et pas de route !

Une de ces photos mythiques 😉 

Ce qui paraît un peu moche là sur la photo est en fait très intelligent, car sur place ça se fond complètement dans le décor !

Il y a plusieurs niveaux d’observation. Et sur les photos, plusieurs niveaux de couleurs selon l’appareil (le mien ou le téléphone de mon petit frère) 😉

On peut jouir du panorama sans payer l’entrée (4€75 l’entrée seule, sinon il existe des billets combinés avec 3, 4 ou 5 autres centres, ce qui peut vraiment valoir le coup selon ce que vous souhaitez visiter), il suffit pour cela de se garer sur le même parking mais de marcher à l’opposé du Mirador. Je ne regrette cependant pas d’avoir vu comment l’intérieur est réalisé.

Prochaine étape : le tunnel de lave, « la cueva de los verdes ». 9€ le billet (sauf si on a le fameux billet combiné). Seulement 50 personnes peuvent suivre la même visite, mais on est arrivés pile les derniers du groupe, donc je ne saurais pas parler du temps d’attente si on arrive juste quand un nouveau groupe se constitue.

J’ai pris des photos à l’intérieur mais elles rendaient très mal, donc je vous montre simplement une vue de l’entrée du tunnel.

La visite manque cruellement d’explications et le guide avait un anglais assez peu compréhensible, mais juste se dire qu’on marche au milieu d’un tunnel de lave est assez impressionnant. Internet m’a donc appris que ce tunnel s’était formé pendant l’éruption du volcan La Corona, il y a de ça 3 000 à 5 000 ans. Le tunnel est bien aménagé mais au bout de 40 minutes j’étais contente de revoir la lumière et sentir l’air frais. La visite n’est pas conseillée si vous êtes claustrophobe, et elle n’est pas du tout accessible ! Préparez-vous aussi à vous baisser beaucoup !

Quelques vues comme ça pour le plaisir des yeux

Si la visite souterraine de la Cueva de los Verdes vous effraie un peu ou que vous ne pouvez pas y aller, les Jameos del Agua se situent en aval du même tunnel et sont joliment aménagés par notre ami Manrique.

Le symbole du lieu représente le petit crustacé que l’on trouve dans ses eaux translucides !

On descend tout d’abord sur un espace calme, reconverti en bar, avant d’arriver au lac souterrain qui abrite les minuscules crustacés. De part et d’autre du lac, des escaliers en zigzag, des terrasses en pierre volcanique et une abondante végétation. On sort sur une piscine en plein air, entourée de palmiers. Cesar Manrique a également conçu une salle de concert, l’acoustique étant particulièrement bonne à l’intérieur du tunnel de lave.

On termine la journée au jardin de cactus, également aménagé par Manrique. L’entrée coûte moins cher cette fois 5€80. J’ai l’impression en arrivant que le jardin est assez petit mais finalement il y a de quoi faire – dommage qu’à nouveau, il y ait si peu d’explications : j’aurais bien aimé en savoir plus sur tous ces cactus et sur le jardin en lui-même. Ca n’en reste pas un très bel endroit qui à nouveau se marie à merveille avec le paysage environnant.

En rentrant on s’arrête prendre des photos de roches volcaniques étonnants.

C’est tout pour aujourd’hui – rendez-vous vendredi prochain 🙂

Publicité