S’épiler ou ne pas s’épiler, telle est la question / To remove your hair or not to remove your hair, that is the question

Aujourd’hui, petite pause dans les récits de voyage pour un sujet épineux : l’épilation !

Today, a quick break in my traveling stories to talk about a tricky topic: epilation! (Scroll down for the English version)

Je voulais vous écrire à propos de ma ville du mois de mai, mais je me suis dit, bon, je vais p’tet y aller mollo et les laisser respirer un peu, ils/elles en ont p’tet assez soupé de l’Allemagne… Alors je passe à un sujet complètement différent mais qui me tient à coeur depuis toujours. LES POILS.

Aaaah ! Berk ! Les poiiiils ! Après nous avoir parlé de règles et de serviettes hygiéniques, elle se met à parler de poils et d’épilation ! C’est quoi son problème ?

Justement, mon problème, c’est que moi, les poils, ben j’aimerais qu’on leur foute un peu la paix. En tant que jeune femme franco-indienne bien poilue, j’en ai longtemps bavé (et j’en bave encore), et dans ma démarche de réduction de déchets, de féminisme et d’amour et de respect de soi et des autres (tout ça à la fois ! OUI !), je trouve ça très important de vous parler de ma relation à l’épilation et aux mal-aimés poils.

Je fais partie de ces femmes très chanceuses qui ont vu un tas de poils apparaître très tôt dans leur vie (oui, vous savez quand vous me dites que j’ai trop de chance d’avoir des cheveux de ouf ? Hé bien ça a un prix). J’ai également très rapidement compris qu’avoir des poils partout, c’était MOCHE. SALE. REPOUSSANT. Qu’il fallait s’en débarrasser à tout prix. Alors comme tant d’adolescentes, j’ai commencé par massacrer mes aisselles, mes jambes et mes cuisses (oui car moi je n’ai pas « un léger duvet transparent » sur mes cuisses. Mes poils sont partout, en grand nombre, noirs, visibles, géniaux) au rasoir jetable, et à la crème dépilatoire qui pue. Je ne me rappelle pas de la fréquence à laquelle j’opérais l’extermination radicale, mais une chose est sûre, ma hantise était le sobriquet « Chewbacca » que des collégiennes avaient gentiment donné à une copine de classe dans les vestiaires de sport…

Quelques années plus tard, je suis passée à l’épilateur électrique sur mes jambes, qui est d’ailleurs une alternative à peu près zéro déchet si on suppose qu’on garde l’épilateur un moment. Sauf que… ça a eu un effet terrible sur ma peau, qui n’a pas survécu (RIP jolies jambes d’ados). C’est peut-être une coïncidence et/ou la conséquence d’années d’épilation en tout genre, mais vers mes 19 ans, mes poils ont décidé de se rebeller, de s’infecter, de se dédoubler, de pousser n’importe comment et de me laisser des cicatrices de ouf. Bref, j’avais un énorme problème de poils incarnés, mais genre puissance 1000. L’histoire de comment je m’en suis débarrassée est longue, douloureuse et chère, mais si jamais ça intéresse quelqu’un, un jour j’en parlerai peut-être 😉

Entre temps, j’avais aussi testé l’épilation à la cire toute seule (epic fail) et chez l’esthéticienne (ça, ça reste la meilleure solution pour moi, mais ça a un coût, et des contraintes).

Ces dernières années, j’ai commencé à en avoir sérieusement ras la patate d’appréhender les fichus beaux jours et le retour de mes adorables petites robes, et de me poser 50 questions sur ma tenue du jour en fonction de ma repousse de poils. Sur le principe, je ne voyais pas pourquoi je devrais me massacrer la peau juste parce que quelqu’un a décidé un jour que c’était moche chez les femmes. En pratique… je n’arrivais pas à sortir avec mes poils, j’avais honte, j’avais peur du regard des autres, des critiques. Je rêvais du jour où j’arriverais à me balader comme je le voulais, épilée ou pas, où je ne me dirais pas « merde, je peux pas mettre cette robe courte aujourd’hui, je suis pas épilée », et où je n’aurais pas à m’abîmer les jambes et les aisselles par convention sociale de mes deux.

Sauf que… C’est dur. Hyper dur, même. Le premier pas, ça a été de faire la paix avec moi-même. Ca a pris du temps, mais aujourd’hui, mes poils, je m’en fous. Ils sont là, et c’est normal. Ce n’est pas moche, ce n’est pas sale, ce n’est pas repoussant. Si j’ai envie de les enlever, pourquoi pas, mais c’est mon choix.

Le deuxième pas, c’est assumer ce choix. S’en foutre de ses propres poils, c’est déjà bien. Mais s’en foutre de ce que les autres vont en penser, ça, c’est le plus difficile pour moi. Cette année, j’ai fait des progrès incroyables, et j’arrive à m’habiller comme je veux même sans m’être épilée au poil (hahahaha). Je suis beaucoup beaucoup beauuuucoup plus tolérante avec moi-même qu’auparavant, mais je ne sors pas complètement au naturel : sinon, je crains encore qu’on appelle la police car un singe s’est échappé du zoo. Mais je m’épile de moins en moins souvent, et ça me procure une liberté incroyable ! Mes poils sont là, ils sont visibles (enfin, si on regarde, d’ailleurs ! les gens n’ont qu’à pas regarder mes jambes / aisselles), et… je m’en fiiiche ! J’avoue que malheureusement, il y a toujours ce petit moment où je croise le regard de quelqu’un et je me dis « merde, est-ce qu’il/elle a remarqué mes poils ? Qu’est-ce qu’il/elle en pense ? » : mon prochain objectif, c’est de ne plus me poser cette question.

Ensuite, il y a certaines occasions où je ne me sens pas encore capable de sortir si mes poils sont visibles : si je rencontre des gens que je ne connais pas, si je dois être en face d’un groupe (par exemple, pour donner un cours, ou participer à / animer une formation, etc), ou à des événements du type mariage (j’en ai deux cet été et j’irai chez l’esthéticienne avant). Mais dans les situations du quotidien, ou entre amies, là, pas de souci pour afficher ma pilosité.

Et enfin, je n’arrive pas encore à assumer TOUS mes poils. Si mes aisselles respirent librement, mon rêve d’aller à la plage en bikini avec ma zone de maillot au naturel est en revanche encore un peu loin. Si ce jour arrive, je crois que ce serait l’accomplissement ultime ! Pour moi, c’est la zone dont je me contre-fiche le plus, mais celle que j’ai le plus honte de montrer. Bizarre, non ?! M’épiler le maillot c’est la pire des contraintes, je le fais UNIQUEMENT par convention… Et ça m’énerve à un point ! Cette année, pour contrer le problème, j’ai acheté un bas de maillot shorty qui couvre cette terrible partie de mon corps… Je suis ravie et j’ai hâte de passer mon premier été sans toucher à mes poils de maillot 😀 Mais ce n’est qu’une solution détournée.

Qu’on se le dise bien : cet article n’est pas là pour vous dire que s’épiler, c’est mal, et que toutes les femmes devraient avoir le courage de sortir avec tous leurs poils partout tout le temps. Loin de là ! Je viens juste vous raconter ma vision de mon propre corps, et de comment j’essaie petit à petit de m’accepter en toutes circonstances. Pour moi, la seule règle qui devrait exister, c’est faites ce que vous voulez de votre corps ! J’ai des copines qui s’en foutent de leurs poils mais ne sortiraient pas pas/mal épilées. D’autres qui n’aiment pas les poils sur elles-mêmes mais qui s’en fichent de les voir sur les autres. D’autres qui détestent les poils sur elles-mêmes et aussi sur les hommes. Chacune a sa propre perception de la chose. Mais à partir du moment où je me suis dit « putain, en fait, mes poils, je les enlève JUSTE pour les autres » – là, j’ai trouvé que ça n’allait plus. Et si j’ai envie de les garder ? Qu’est-ce que ça change ? Je ne suis plus jolie ? Ben… tant pis, j’ai envie de dire, je ne suis pas là pour qu’on me trouve jolie. Si moi je me sens bien, alors tout va bien. Et vous savez quoi ? Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau que depuis que je sors avec n’importe quelle tenue, poils apparents !

L’autre jour dans le tram, je me suis assise et j’ai essayé de cacher mes poils de cuisses avec mon sac, car je ne suis pas encore 100% à l’aise non plus, malheureusement. En face de moi, des mecs étaient en short, avec leurs jambes bien poilues. Et là je me suis dit… Mais bordel. Eux, on voit leurs jambes pleines de poils, et tout va bien. Personne ne les remarque. Personne n’irait les critiquer car ils sont pas épilés. Personne n’irait leur dire que c’est moche ou sale. J’ai pensé à ça, à combien c’était injuste, et j’ai retiré mon sac de mes cuisses poilues.

Et vous ? Quel est votre rapport à l’épilation et aux poils ? 🙂

Shaving

Source

I wanted to write about my city of the month of May but I thought, ok, maybe I should go easy and let them breathe a bit, they probably are sick of Germany at the moment… So I’m moving on to a completely different topic but that has been dear to me for ever: HAIRS.

Aaaah! Yuk! Haiiiirs! After talking about periods and sanitary pads, now she’s on about hairs and epilation! What’s the matter with her?

Precisely, my problem is that I’d like people to give hairs a break. As a young and hairy Franco-Indian woman, I’ve been having a hard hard time because of hairs (and I still am), and in my process of waste reduction, feminism and love and respect towards the others and one self (yeah! All that at the same time, YES!), I find it very important to talk about my relation to epilation and to the unwanted hairs.

I am one of these very lucky women who saw loads of hairs appear very early in their lives (yeah you know when you tell me I’m so lucky to have amazing hair? Well it comes at a price). I also very quickly realized that having hairs everywhere it was UGLY. DIRTY. DISGUSTING. That I had to get rid of them at any cost. So like so many teenagers, I started to slaughter my armpits, my legs and thighs (yeah because I don’t have a “light transparent fuzz”on my thighs. My hairs are everywhere, in huge numbers, black, visible, amazing) with disposable razors and stinky hair removal cream. I can’t remember how often I would do the radical extermination but one sure thing, my biggest fear was to be called “Chewbacca”, sweet nickname that teenage girls had given to one of our female classmates in the changing rooms…

A few years later, I tried the epilator on my legs – by the way, this may be a more or less zero waste alternative if we assume we’ll keep the epilator for a while. However… it had a terrible effect on my skin, that didn’t survive (RIP pretty teenage legs). It may be a coincidence and/or the consequence of years of different kinds of epilation, but when I was around 19, my hairs decided to rebel, to get infected, to split into two, to grow in the weirdest ways, and to leave crazy scars. Long story short, I had a huge problem of in grown hairs, but like x 1000. The story of how I got rid of them is long, painful and expensive, but if by any chance someone’s interested, I may tell it one day 😉

In between, I also had tried waxing by myself (epic fail) and at the beautician (this is the best solution for me but it has a cost, and constraints).

Over the last few years, I’ve started being really sick of dreading the freaking sunny days and the coming back of my adorable little dresses, and of overthinking about my outfit of the day according to how long my hairs were. In principle, I couldn’t see why I had to destroy my skin just because someone decided one day that hairs were ugly on women. In practice… I wasn’t able to go out with my hairs, I was ashamed, I was afraid of other people’s looks. I was dreaming of the day when I would be able to walk everywhere as I wanted, with or without hairs, when I wouldn’t tell myself “fuck, I can’t wear this dress today, I’m not shaved”, and when I wouldn’t have to damage my legs and armpits just because of bullshit social conventions.

Yeah but… it’s hard. Super hard, even. The first step was to be in peace with myself. It took me some time but today, my hairs, I don’t care about them. They’re her and they’re normal. They’re not ugly, they’re not dirty, they’re not disgusting. If I want to remove them, why not, but it’s my choice.

The second step is to be comfortable with this choice. Not caring about your own hairs is already good. But not caring about what the others will think of them, that is the most difficult for me. This year I have done incredible progress, and I am able to dress as I want without being perfecltly shaved/waxed. I am much much muuuuch more tolerant with myself than before, but I don’t go out completely “natural” because otherwise I’m afraid that people would call the police to tell them a monkey ran out of the zoo (I’m not exaggerating, I am very hairy). But I shave/wax less and less often and it gives me such a freedom!! My hairs are here, they’re visible (well actually, only if you look, for that matter!) and… I don’t caaare! I have to admit that unfortunately, there’s always this short moment when I meet someone’s look and I tell myself “shit, did they notice my hairs? What do they think?”: my next goal is to stop wondering about that.

Then, there are some occasions when I don’t feel myself capable of going out if my hairs are visible: if I’m meeting people I don’t know, if I have to be in front of group (for example to teach a class, or to participate in / lead a training, etc), or at events such as weddings (I have two of them this summer and I will have my armpits and legs waxed beforehand). But in everyday situation and with friends, I don’t have a problem to show my hairs.

Finally, I still can’t be comfortable outside with ALL my hairs. If my armpits can freely breath, the dream of going to the beach with all my hairs out on my bikini zone is still a bit far. If this day ever comes I think it will be the biggest accomplishment ever! For me, this is the zone I care the least about, but the one I am the most ashamed of showing. Weird, right?! To remove my hairs there is the biggest annoyance for me, I really ONLY do it because of conventions… and it’s so frustrating!! This year, to avoid the problem, I bought a swimming suit bottom that is long enough to cover this terrible part of my body… I am delighted and I can’t wait to spend my very first summer without touching my bikini hairs 😀 But it’s only an alternative.

Let me get that straight: this article is not here to tell you that shaving is bad, and that all women should have the courage to go out with all their hairs everywhere and all the time. Far from it! I just came to tell you my vision of my own body, of how I’m trying little by little to accept myself in all circumstances. For me, the only rule that should exist is to do whatever you want with your body! I have friends who don’t care about their hairs but wouldn’t go out not/badly shaved. Others who don’t like hairs on them but are OK with hairs on others. Others who hate hairs on them and also on men. Every woman has their own perception of the thing. But from the moment I’ve told myself “fuck it, I remove my hairs ONLY for the others” – then, I’ve felt something was wrong. If I feel like keeping them? What does that change? I’m not pretty anymore? Well then… too bad, I’d like to say. I’m not here so people find me pretty. If I’m feeling well, well then, everything’s alright. And you know what? I’ve never felt so comfortable with myself since the day I’ve decided to go out in any outfit, with my hairs visible!

The other day on the tram, I sat down and I tried to hide the hairs on my thighs with my bag, because I’m still not 100% at ease, unfortunately. In front of me, some guys were wearing shorts, with their super hairy legs. And then I told myself… Fuck it. They can go out with their legs full of hairs and everything’s alright. No one notices them. No one would criticize them because they haven’t shaved. No one would tell them it’s dirty or ugly. I thought about that, about how unfair that was, and I took my bag off my hairy thighs.

What about you? What is your relation to epilation and hairs? 🙂

28 commentaires sur “S’épiler ou ne pas s’épiler, telle est la question / To remove your hair or not to remove your hair, that is the question

  1. L’hiver je ne m’épile pas (d’ailleurs je me rase au rasoir manuel car je suis douillette et que je ne supporte pas l’idée d’avoir mal pour enlever des poils) sauf sous les bras car je vais au sport et je préfère. A la piscine mon maillot de bain est un shorty donc pas de soucis on ne voit rien sur le maillot 😀 L’été quand je suis en short ou en robe oui je me rase mais bon ^^ je fais ça car je préfère mais à vrai dire je m’en fiche de ce que les autres font 🙂 sachant que je ne fais pas les cuisses ^^ Mon gros problème a toujours été l’épilation des sourcils car tout le monde le fait et moi non ce qui fait qu’ils sont assez fournis et ne ressemblent pas à des traits tout fins comme les autres ^^
    Autrement super ton article il fait réfléchir !! 😊

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    1. Merci beaucoup pour ton partage ! Ah oui l’hiver je ne touche à rien du tout, du coup en réalité la grosse partie de l’année je ne fais vraiment rien. Seulement vers le mois de mai je commence à réfléchir à ce que je vais faire de mes poils ^^ Et cette année comme je le disais, j’ai vraiment lâché du mou là-dessus.

      Ah je n’ai pas parlé de l’épilation du visage mais c’est un grand sujet aussi… Concernant les sourcils, je suis pareille, j’ai des sourcils très très épais et fournis. Je n’y touche pas non plus, ou simplement quelques poils que j’enlève à la pince quand ça me chante… Et tu sais quoi ? Je complexais beaucoup depuis toujours sur mes gros sourcils. Et puis petit à petit j’ai rencontré beaucoup de copines qui m’ont dit que j’avais de la chance, car elles, elles avaient justement « des traits tout fins » et elles trouvaient que c’était moche de ne pas avoir de sourcils ! Donc, comme quoi… 😉

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      1. Aaaah tu vois ! 😀 Je crois qu’on est rarement contentes de ce qu’on a, et qu’on a tendance à admirer ce que les autres ont… C’est difficile car on baigne dans cette atmosphère de comparaison et de désamour de soi. Mais on est toutes belles ET différentes, si si !! 🙂

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  2. le collège c’est un peu la pire période pour ça … je me suis mise à enlever les poils que j’ai sur les jambes parce qu’une ou deux filles qui étaient régulièrement pas sympathiques avaient fait des commentaires >< le pire c'est qu'une fille de mon année passait son temps à soulever par surprise les bras des filles qui se mettaient en débardeur les jours de beau temps comme si elle était la police du poil … une catastrophe ; et pareil, toujours au collège, de grands coups de rasoir mal habille au niveau du bikini avant une sortie piscine (que j'ai longtemps regretté en pensant avoir rendu les choses pires) … ça manquait grandement de discussion à l'époque et bonjour la pression sociale dès 13 ans !

    j'avais pas pensé à ce "zéro déchet" de l'épilateur ! 8 ans que j'utilise plus ou moins le mien et je commence à voir les effets depuis peut être un an ou deux. et ça m'aide aussi à être moins exigeante sur l'état de mes jambes. évidemment l'hiver je lève le pied, je trouve que je passe largement assez de temps pour cette coquetterie pendant les belles saisons. mais j'ai tendance à le faire de temps en temps quand même mais c'est loin d'être une priorité.

    un jour où je serai riche ( peut être devrais-je utiliser "si" ^^ ) j'irai chez l'esthéticienne pour le faire à la cire ; j'ai testé et c'est vraiment """""agréable"""""" et bien fait.

    en tout cas le pire truc qui me révolte à l'heure actuelle c'est les gens qui pensent que les poils sont sales et seraient l'indice d'une négligence !!! allo ?! y'a personne qui a ouvert un livre de science ? surtout que du coup ça devrait être crase pour les mecs aussi ; soyez logiques !

    dernièrement j'ai pas mal lu sur le sujet et y'a semblerait-il de nombreux liens avec le fait que les poils féminins sont signes de maturité ( ah bon ???!!!! no shit ? ) et que la société elle veut pas des femmes qui vieillissent ! enfin je dis la société mais on sait de qui je parle *wink wink* !!!

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    1. Aaah j’avais hâte que tu lises et commentes et je suis pas déçue du résultat !

      « La police du poil », l’expression m’a bien fait rire – l’anecdote, moins… quelle horreur quand on y pense. Le pire, c’est que ça ne m’étonne même pas 😦 Les adolescent.es peuvent être vraiment cruel.les quand même !

      L’épilateur moi je trouvais ça vraiment bien, mais après le massacre de mes jambes c’était plus possible. En fait, un truc dont je n’ai pas parlé dans cet article c’est que maintenant, aucun mode d’épilation ne m’abîme pas la peau… la cire étant la méthode la moins pire. Mais genre j’ai passé un coup de rasoir sur mes cuisses il y a 6 semaines, pour la première fois depuis août, ben maintenant j’ai des putains de boutons partout… Donc en fait entre avoir des poils ou des boutons, ou des boutons ET de poils… Je me dis que si je ne touche à rien, au moins ma peau respire et ne me fait pas des réactions de ouf. J’ai aussi pensé « OK donc les poils c’est moche. Mais si j’enlève les miens, je me tape des boutons partout. Et ça, c’est pas moche ?! »

      Du coup pour la cire chez l’esthéticienne, je comprends que tu trouves que c’est un budget… ça l’est, clairement :/ Moi j’avoue que tant pis, je préfère qu’une esthéticienne le fasse car c’est ce qui m’abîme moins la peau, et ça permet de rester un moment sans se poser de questions. Je ne fais rien l’hiver, donc entre mi-août et début mai je n’y suis pas allée. L’été je fais les aisselles environ 1 fois par mois et entre, je mets des débardeurs sans souci même avec la repousse. Le maillot comme je le dis, j’y touche plus ! Et quand je l’ai fait pour le mariage l’an dernier c’était juste « bon vous m’enlevez le minimum, juste ce qui dépasse ! » lol ^^ Les jambes c’est une longue histoire à cause de mes gros problèmes de poils incarnés… Et les cuisses je les fais au rasoir genre une ou deux fois par an et après je regrette. Hahaha.

      En ce qui concerne le mythe de la saleté des poils, putain… en 2018 c’est quand même triste de voir qu’on régresse à ce point…

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      1. nan mais vraiment « la police du poil » !!! désespérant à souhait !
        j’ai pas de boutons mais j’ai souvent la peau en fraise/varicelle/autre image faisant passer l’idée que mes jambes sont couvertes de points rouges que ça soit avec l’épilateur ou le rasoir (et je trouve toujours le moyen de me couper ><) – on est jamais gagnante !

        la cire c'est franchement l'idéal ; si tu veux essayer toute seule, si tu as du temps devant toi un jour où tu fais le choix d'enlever des poils, je te conseille la cire marocaine (potentiellement pas du Maroc – à vérifier ^^ – … c'est à base de sucre) – c'est le top pour la peau et très facile à rincer !
        testé sur jambe et maillot : si je maitrisais mieux le geste et que j'avais un peu de temps ça serait pas méthode principale.

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      2. Ah oui ça fait des petits boutons rouges partout ! Du coup vraiment la totale !

        Alors, j’ai essayé la cire toute seule, la cata… J’avais essayé une fois de la cire achetée dans le commerce, un truc à faire fondre. Impossible de m’arracher les poils après. Et l’été dernier j’ai essayé de faire ma propre cire au sucre…. j’avais même acheté des bandes réutilisables et tout… Je te raconte pas le truc, rien ne partait du tout. J’arrive à m’épiler la lèvre à la cire mais c’est tout, je pense que je tire pas assez fort ^^

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  3. YOUUUUHOUUUUU Je plussoie. X1000. J’ai a-do-ré ton article ! Ah…c’est terrible mais je crois que des mauvais souvenirs du collège et du lycée, on en a toutes…Le poil est encore très peu accepté socialement et c’est d’autant plus fort à l’adolescence…Cela dit, je trouve que c’est un des trucs qui est plutôt cool quand on arrive à l’âge adulte : perso, je me sens un peu moins jugée. Si je suis pas épilée de près, tout le monde n’en est pas à me faire une vieille remarque déplacée.
    Sinon, j’essaie aussi d’espacer beaucoup plus mes épilations. Les demi-jambes, j’en suis à une fois par mois (idem pour la lèvre supérieure, les sourcils et le maillot), les cuisses une fois tous les 2-3 mois. Les aisselles, c’est tous les deux jours au rasoir, j’ai encore du chemin à faire ! Je vais chez l’esthéticienne une fois par mois, mais là encore, ça a un coût que toutes les femmes ne peuvent pas se permettre.
    J’ai changé ma manière de m’habiller aussi. L’été, faisant pas mal de rétention d’eau, je mise sur les robes longues à FOND (je ne suis pas hyper à l’aise dans les robes ajustées quand il fait chaud). Non seulement j’adore ça, mais ça me permet de tenir encore plus longtemps sans me préoccuper de mon épilation.
    Quoi qu’il en soit, cette thématique a tout à voir avec l’acceptation de soi, mais aussi du regard des autres – et ça prend beaucoup de temps, surtout quand on nous répété depuis notre plus jeune âge que les poils, c’est sale…Merci de nous avoir montré le chemin, on continue sur la route 😉
    Très belle journée à toi !

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    1. Aah je suis franchement contente que tu aies apprécié cet article ! Et je suis aussi super contente des réactions qu’il apporte (et du nombre de lectures, car ça veut dire que peut-être, PEUT-ÊTRE, ça intéresse vraiment du monde :D) car il me tenait à coeur !
      Je suis d’accord que finalement, c’est ados qu’on se tape le plus de réflexions et de doutes existentiels. C’est aussi normal au final, car c’est une période compliquée où on sait pas trop qui on est, alors être la meuf poilue c’est pas forcément la casquette qu’on veut avoir. Pareil, si ça correspond aussi à une époque où on vit nos premières relations amoureuses et sexuelles, on se dit que pour plaire, faut être bien épilée, car c’est la condition pour être attirante, jolie, sexy…
      Je suis contente qu’à l’âge adulte j’arrive à me détacher de tout ça et me sentir attirante, jolie et sexy avec et sans poils ! Ca aide aussi d’être déjà dans une relation stable, je pense. Je me suis déjà dit que si je n’étais pas avec Ciaran et que j’étais à la recherche du grand amour, j’aurais sûrement du mal à être aussi à l’aise avec mon corps. Je ne dis pas que ma relation avec un mec valide mon apparence, mais avoir quelqu’un qui t’aime et te supporte au quotidien inconditionnellement c’est quand même d’une grande aide, je ne vais pas le cacher !
      Bravo pour arriver à espacer les épilations à ton rythme ! Moi l’hiver je n’ai jamais rien touché, à part en cas de sortie piscine impromptue. Mais même quand je faisais de l’aquagym avec ma mère, j’y allais avec mes poils haha.
      Arrivé l’été, c’est différent. Pour les jambes cette année ma situation est un peu particulière comme je t’en parlais en privé. Les cuisses l’été dernier j’y avais touché que 2 fois, mais je n’étais pas allée à la plage – je vais voir cette année ce que ça donne ! Le maillot d’habitude je le fais 1 ou 2 fois max par an, et seulement si je vais à la plage, et cette année c’est la première fois que je vais aller à la mer sans y toucher, quelle émotion !! #mercishortydebain
      Les aisselles avant je les faisais au rasoir et du coup l’été c’était genre 1 fois tous les 7-10 jours… Mais depuis l’an dernier je les fais faire chez l’esthéticienne parce que vraiment le rasoir les abîmais trop. Du coup j’y vais à partir de l’été aussi, 1 fois par mois, et je suis très fière de réussir à rester sans manches entre les séances, malgré la repousse ! C’est ma grande victoire de l’année !!!
      Les sourcils j’y touche pas, à part quand un poil me gêne et je l’enlève à la pince.
      Ma chère moustache d’amour, hahaha, je l’enlève quand ça me chante ! Avant c’était tous les mois (je le fais à la cire toute seule). Après l’été dernier j’y ai pas touché pendant 5 mois, en mode moustachue assumée 😀 Et puis là je le fais de temps en temps, quand je me sens pas bien dans ma peau et que je trouve qu’elle est visible.
      ET LES ORTEILS ALORS ??? Hahaha je pense qu’il faudrait écrire un article complet sur les poils méconnus : moi j’en ai sur les doigts, sur les orteils, sur le ventre, sur les tétons… et personne n’en parle jamais ! Les pauvres, ils sont pire que mal-aimés, ils sont IGNORÉS XD
      Oooh et sinon, je suis à fond sur les robes et jupes longues depuis toujouuuurs 😀 J’adore ce style et j’avoue que c’est tellement pratique pour pas se faire chier à s’interroger sur notre pilosité.

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      1. J’ADORE tu me mets la banane dès le matin 🙂 Je valide complètement ce que tu dis, le fait d’être dans des relations stables avec des hommes qui nous aiment et qui nous acceptent telles que nous sommes aide énormément. En ce qui nous concerne, on arrive même à plaisanter sur nos petits défaut physiques respectifs et ça détend l’atmosphère sur des trucs qui nous complexaient autrefois 🙂
        La confiance en soi joue beaucoup aussi et en ayant grandement manqué à l’adolescence, je ressens la différence aujourd’hui ! Je me sens mieux dans ma peau, mieux dans ma tête (et je crois que le fait d’arrêter de porter des soutiens-gorge à GRANDEMENT aidé, assez étrangement !). L’adolescence est une période plutôt moisie et je suis contente d’en avoir fini avec tous mes complexes physiques et surtout avec le jugement des autres.
        Ah ah, je me sens moins seule avec mes poils sur les pieds, les doigts, les bras…de toute façon, nous avons des poils sur absolument tout le corps !! La différence se fait au niveau de la couleur et de l’abondance…Les femmes qui prétendent n’avoir aucun poil me font doucement rire, c’est juste que tu es née blonde comme les blé et qu’ils ne se voient pas mam’zelle 🙂
        Après, j’ai toujours trouvé l’épilation intégrale et systématique de toutes les parties du corps assez malsaine…Si ça va à certaines femmes et qu’elles se sentent bien ainsi pourquoi pas, mais du point de vue des hommes, ça fait un peu petite fille, non ? C’est un aspect du problème qui m’a toujours vachement dérangée !
        Quoi qu’il en soit, encore merci pour ton article qui va surement me faire encore espacer mes épilations et interroger toujours plus les rapports que j’ai à mon corps. Passe une très belle semaine !

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  4. Waah j’admire tellement ta volonté et ton indépendance face aux regards des autres et aux conventions sociales !! Je suis d’accord à 100% avec toi et cet article !! De même, cela fait quelques mois que je commence à me poser sérieusement des questions et à en avoir ras-le-bol que nos poils, quelque chose de naturel que TOUT LE MONDE a, ne soit pas acceptés et crées autant de dépenses et de problème ! C’est juste ridicule, comme si on décrétait que les oreilles c’est moches… La semaine dernière j’étais en vacances avec des copines et on était toutes inquiètes par la repousse de nos poils : faut que je m’épile ce matin absolument, faut pas que je m’assois dans telle position sinon on voit mes poils, et toutes, on avait une peau irritée, avec des boutons à cause de l’épilation… mais zut quoi, pourquoi on s’inflige ça ??
    D’un côté je pense ça et de l’autre, j’ai beaucoup de mal à les laisser vivre leur vie. De même que toi, dans les situations où on voudrait être à son avantage, je ne me vois pas encore sortir sans être épilée… Alors j’essaye petit à petit de me freiner : en hiver je n’y touche pas du tout (même quand je ressemble à un yéti face aux autres filles de ma salle de sport par exemple ^^) et en été, j’essaye d’accepter qu’ils poussent un peu et qu’ils se voient un peu avant d’y retoucher, sauf au maillot où là seule la « perfection » est acceptée… En tout cas, je pense que beaucoup de femmes se posent ces questions et j’espère que tout ceci, et des gens motivés comme toi (et moi plus un jour, j’espère !) vont réussir petit à petit à faire changer les habitudes jusqu’au jour où ce sera complètement naturel de garder ses poils…

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    1. Merci beaucoup Marie !! Le verbe « s’infliger » me paraît en effet très bien choisi, car tant de femmes préfèreraient ne pas avoir à réfléchir à leur pilosité visible ou non… Moi ma peau ne supporte vraiment plus aucun type d’épilation, la cire étant la « moins pire » mais même avec ça je récolte des boutons et des poils incarnés, à tous les endroits… donc là cette année j’essaie de me dire que le soin de ma peau est plus important que des gens qui vont trouver mes poils moches ! Mais c’est vraiment pas facile, j’ai aussi beaucoup de tenues adaptées pour les moments où je refuse de m’épiler mais que je n’arrive pas à sortir au naturel (car étant très poilue, mes poils complètement repoussés sont vraiment très longs et fournis ^^’ donc pas faciles à assumer). C’est un vaste sujet !! 😀

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  5. Au poil cet article ! (oui, je sais, c’était nul) (mais je n’ai pas pu m’en empêcher).
    Je suis complètement d’accord avec toi… Cette pression sociale que l’on ressent en tant que femme sur notre pilosité est d’une mysoginie et d’un sexisme effarants. La technique du shorty de bain est testée et approuvée ici aussi… et depuis 1-2 ans je dirais je suis moins « à cheval » sur l’épilation, quelle que soit la zone. On ne m’a fait aucune remarque, et je pense que si on m’en faisait une je serais capable d’envoyer balader la personne. Après, je n’en suis pas non plus au complet non rasage hein… j’ai encore de la marge de progression ^^
    Merci pour ce chouette article en tout cas !

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    1. Hahahaha j’ai quand même rigolé à ton jeu de mot 😉
      J’ai aussi de la marge de progression, je te rassure ! Après il faut aussi se sentir bien, pas la peine de se forcer si on le sent pas. De mon côté ça m’énerve tellement de devoir réfléchir à ce que les gens peuvent penser, que des fois je me dis que je m’en fous ! Mais encore une fois ça dépend des situations, si j’enseigne je me vois mal débarquer avec mes poils apparents par exemple… Je rêve vraiment d’un monde où poils ou pas, on y penserait même pas !!

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  6. Super article Anousha et merci !! Même si je ne suis pas indienne, je suis méditerranéenne et autant dire que niveau pilosité, je suis gâtée. Je ne me compare pas à un singe mais un ours haha. Tu as tellement raison de vivre au naturel, même si c’est dur (ce foutu regard des autres)… J’essaie aussi, j’espace mes rasages et autres épilations de plus en plus, en espérant revenir à l’état brut un jour (quand je serai vieille ou peut-être avant). En tout cas, ça fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule dans mon cas, vu que c’est un sujet qu’on n’aborde pas des masses, on a l’impression que toutes les femmes sont imberbes. xx

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    1. En réalité il y a beaucoup de femmes qui se posent les mêmes questions que nous ! Moi j’en parle tout le temps avec mes copines ^^ Mais c’est clair qu’on nous fait tellement comprendre que garder ses poils c’est LE MAL ABSOLU… Mais si certaines femmes petit à petit arrivent à briser le tabou j’ai bon espoir qu’un de ces jours on arrive à sortir épilée comme on veut 😉
      Un ours c’est pas mal comme comparaison aussi 😀

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  7. Ouiiiiiii ❤ (smileys de la joie).
    Comme pour le zéro déchet on pense à peu près pareil sur ce sujet et pour le coup tu prêches une convaincue ! J'aime bien cette distinction théorie/pratique car évidemment qu'elle est brûlante… Moi aussi, sur le papier je m'en bats les steaks des poils. Mais alors sortir au naturel, c'est pas toujours évident. Après y'a quand même une chose qu'il faut se dire : les gens n'ont pas les yeux rivés sur tes jambes et les poils ne crient pas forcément "YOUHOU, je suis là" (enfin, pour mon cas, après avec ta pilosité de singe je ne sais pas^^). Il faut quand même avoir le nez dessus pour les voir.
    Je me suis épilée qu'une fois depuis le début de l'été, et c'est parce que j'avais un weekend piscine et que je voulais pas passer deux jours à me demander ce que les autres pensaient de mes poils. Même si c'était un groupe dans lequel je me sens bien, je n'assume pas encore suffisamment.

    Par contre, les aisselles je le fais toujours régulièrement, et ce pour une autre raison pratique : l'odeur. Je transpire beaucoup BEAUCOUP. Et quand la transpi sèche dans les poils, ça fouette rapidement.

    Mais pour le reste, c'est souvent amazonie-party, d'autant plus en tant que célibataire (bon, j'avoue, j'ai aussi épilé mes jambes pour draguer).

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    1. Hahaha je confirme, même en étant un petit singe, mes poils ne crient pas « regardez-nouuus » hihi, mais ils sont quand même beaucoup plus visibles que chez d’autres femmes. Des fois je vois des filles avec un tout petit duvet blond sur les cuisses, et plein d’amies me disent qu’elles n’ont jamais épilé leurs cuisses de leur vie… moi j’ai autant de poils sur les cuisses que sur les jambes, et j’en ai beaucoup sur les jambes, et ils sont noirs et longs… 😦
      Je comprends pour les aisselles, si ça te dérange c’est normal ! A ce niveau-là j’ai de la chance, j’ai évidemment déjà essayé de faire attention à ma propre odeur et même en me mettant le nez dans les aisselles j’ai pas cru remarquer que c’était dérangeant ^^ Là cet été j’ai vraiment dépassé mes limites et je suis super contente, je me sentais vraiment libre et bien dans ma peau sans être épilée ! En revanche, pour commencer mon nouveau boulot, je ne me vois pas arriver tous poils dehors…

      Et QUI n’a pas épilé ses jambes pour draguer ? 😀

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  8. Ça y est, je commente 🙂
    Ton article est excellent, dans le sens où il ouvre à réflexion.
    Pour ma part, je ne m’épile pas les jambes ou autre part et ne l’ai jamais fait. Je sais, c’est rare surtout au lycée mais je n’en ressent pas le besoin/envie et je ne suis pas gênée. Et n’ai jamais eu de commentaires désobligeants !
    Sinon, pour les bras, je me rase (pour la gym l’an dernier par exemple… XD), mais là par exemple vu que je suis toujours en manches longues je ne le fait plus trop…
    Je ne comprends pas pourquoi on voit le poil comme quelque chose de sale. Franchement…
    Bisou !<3

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    1. Merci beaucoup pour ton partage ! C’est super que tu ne ressentes pas le besoin ni l’envie de t’épiler les jambes – et que tu n’aies pas de commentaires ou regards désobligeants ! Là l’hiver est bien pratique pour laisser tout en friche haha 😉

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